Tout
commence en
1991 en arcade
avec Street
Fighter II de
Capcom. Ce
titre de
référence
faisant des
envieux, il y
a alors de
nombreux
prétendants et
concurrents,
dont le tout
premier est un
certain Fatal
Fury de SNK.
Un jeu certes
hautement
imparfait mais
avec quelques
atouts et un
savoir-faire
sous-jascent
de la part de
SNK. La cartouche ayant subi une réduction de mémoire en passant de 55 à 12 Mbits, il n'y a plus d'intro. On a juste un texte explicatif suivi de l'écran-titre que nous connaissons. On notera au passage que le sous-titre "King of Fighters" a disparu. Du côté des menus on a du très classique : Champion Battle (qui correspond grosso modo au jeu sur Neo·Geo), Street Fight (un versus) et Option Mode. Outre le fait que ces options soient nombreuses, on appréciera en particulier le fait de pouvoir régler le nombre de crédits.
Allez, faisons un petit Champion Battle, histoire de se frotter à Tung Fu Rue, Geese Howard, Duck King et consorts. Nos trois héros (Terry Bogard, Andy Bogard et Joe Higashi) sont toujours présents et les écrans sont similaires au jeu original.
Le changement le plus notable dans le déroulement de la partie se situe au niveau des Bonus Stages. Il ne s'agit plus du bras de fer très bourrin, cette séquence - pourtant très poétique - est remplacée par une destruction de pneus plus classique. Quant
au mode Street
Fight, c'est
un versus qui
ne propose lui
aussi que
Terry, Joe et
Andy pour le
joueur 1.
Heureusement,
le joueur 2
peut accéder
aux autres
combattants en
appuyant sur
À propos des stages justement nous retrouvons avec plaisir la ville de Southtown et ses rues mal fréquentées (mais pas trop).
Cependant ces stages sont moins remplis que sur Neo·Geo et se montrent moins finement dessinés. De plus, certains décors ne bénéficient plus de la tombée de la nuit, si caractéristique de Fatal Fury. Si les pertes sont bien réelles, le visuel reste dans l'ensemble très honnête au regard du modèle.
Là où le bât blesse, c'est du côté du son. Oh, en ce qui concerne les bruitages, le jeu s'en sort correctement malgré des réutilisations flagrantes d'un combattant à l'autre. Il s'agit des musiques. La qualité est franchement mauvaise et ça fait vraiment pitié : les sonorités sont ultra-simplistes et les thèmes originaux sont complètement massacrés. On est à mille lieues d'un Street Fighter II, bien sûr. Pour le reste, il n'y a pas grand chose à dire : le jeu n'est pas très difficile mais se révèle peu maniable, comme son grand frère. On notera la disparition pure et simple du second plan, il est vrai peu pratique sur Neo·Geo.
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