Real Bout Fatal Fury
 
 


 
     

Real Bout Fatal Fury, c'est la prise de conscience par SNK de plusieurs choses qui ont donné une nouvelle orientation à la série des loups solitaires. D'abord, il faut proposer une jouabilité accessible et technique. Ensuite, le nombre de personnages jouables ne doit pas être trop restreint. Enfin, Geese Howard est un personnage terriblement charismatique qui convient à merveille en tant que boss de fin, le duo des frères Jin n'ayant pas été reconduit à cette place.

Après la Saturn, c'est au tour de la PlayStation d'accueillir Real Bout. Il sort en janvier 1997 au Japon puis arrive en août suivant chez nous. Cliquez sur ce lien pour en savoir davantage sur la version originale :
Test de Real Bout Fatal Fury sur Neo·Geo

Une fois le CD inséré dans la console, un petit chargement de quelques secondes nous amène à un écran d'accueil très proche de la version Neo·Geo CD : Game Start, Game Intro, How to Play et Game Options. Game Start propose un sous-menu, nous y reviendrons un peu plus tard.

L'introduction du jeu est strictement la même que sur Neo·Geo. Ni plus, ni moins. On retrouve la succession d'images fixes aboutissant à un écran-titre qui a un fond rouge.


Le mode How to Play est très rare en dehors des versions Neo·Geo. On y apprend les commandes de base, le tout avec la manette PlayStation en transparence pour illustrer.

Quant au menu Game Options, il amène logiquement aux options, lesquelles ont un sous-menu appelé "Game Options". Il s'agit juste d'une coquille. On peut donc régler les options de jeu en solo et en Versus, configurer la manette (en allouant des fonctions préprogrammées pour les boutons L1, L2, R1 et R2), ajuster le son et choisir le mode de sauvegarde. Il y a également une option très intéressante, The Master Art...

C'est le moment de voir ce que chaque personnage a dans le ventre au niveau de ses possibilités de combos, ou plutôt rushes, comme on dit chez SNK. On sélectionne un combattant et on choisit ensuite l'enchaînement à visionner. Les manipulations à effectuer s'affichent en même temps qu'il les exécute. Voilà une option bien instructive, même pour qui possède la version Neo·Geo.

Comme cela a été évoqué précédemment, Game Start amène à un sous-menu proposant trois modes de jeu différents.

Single Play est l'équivalent du jeu sur Neo·Geo. On prend un des 16 personnages du jeu et en route dans les rues de Southtown en espérant affronter Geese.

Cette version PlayStation possède donc un véritable mode Versus, ouf ! Ici le gagnant a par conséquent la possibilité de changer de personnage sans influer sur son compteur beat by. On a par contre le même défaut que sur Neo·Geo : le choix du décor se fait dans les Options, ce qui impose stupidement un stage donné si on n'a pas mis la sélection aléatoire.

Enfin, le mode Survival est une sympathique série d'affrontements contre des adversaires qui ne sont pas dans le même ordre qu'en Single Play. On récupère un peu de santé entre chaque match.

Une fois un des modes de jeu lancé, on se rend compte que l'essentiel de la version Neo·Geo est toujours là : les coups spéciaux classiques, les Desperation Moves et Super Desperation Moves, les changements de plan et les Ring Out. Ces derniers sanctionnent une défaite immédiate, quel que soit l'état de la barre de santé.

Bien entendu, le prix à payer pour jouer à ce Real Bout à prix réduit est, à l'instar des versions Neo·Geo CD et Saturn, de patienter un peu. Les chargements y sont toutefois raisonnables, c'est du niveau d'une Neo·Geo CDZ.

Si à peu près tous les éléments de la version Neo·Geo sont là, cela ne veut pas dire que l'adaptation est à 100 % identique à la version originale. Loin de là. On perd de nombreuses étapes d'animation, aussi bien pendant le jeu que pour les postures de victoire. La rapidité est correcte, bien qu'un peu plus lente que sur Neo·Geo.

Quant aux décors, ils se montrent très fidèles à leur modèles mais sont moins interactifs. SNK a fait des coupes franches pour que les phases de jeu rentrent dans mémoire de la console de Sony, plus limitée que celle d'une Saturn ou d'une Neo·Geo CD. C'était d'ailleurs déjà un peu le cas sur Neo·Geo CD, pour être honnête. Sauf qu'ici, c'est bien plus flagrant.

Le son est strictement le même que sur Neo·Geo CD (et Saturn, donc), à ceci près que les superbes musiques ont été raccourcies. Les bruitages et autres digitalisations vocales sont toujours d'un très, très bon niveau.

La jouabilité fera crier les puristes à cause de la fonction LR Registration mais dans l'ensemble on retrouve les mêmes sensations que sur Neo·Geo. La manette PlayStation mettra tout de même les pouces des joueurs à bien rude épreuve.

 
Bilan
 
 

Cette adaptation de Real Bout Fatal Fury revu à la sauce allégée Sony est moins bonne sur PlayStation que sur Neo·Geo CD et Saturn... et moins réussie que sur Neo·Geo AES, évidemment. Il n'en demeure pas moins un jeu plus que correct pour la console et possède des atouts intéressants, dont la possibilité de visionner et apprendre les enchaînements.

- Le mode Versus
- Le mode Survival
- L'option The Master Art

- Animation moins détaillée
- Décors moins interactifs

Tarma

 
     

   




 

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